A bout de souffle, j'oubliais les écumes
J'avais perdu mes mots là où n'est besoin
Que d'effluve et de regards sans témoin
A bout de force, j'occultais l'amertume
J'avais perdu la lumière là où n'est besoin
Que de pénombre et de désirs assassins
J'avais peur, j'avais froid, de ce vide à côté de moi
La solitude se faisait rude, s'éloignait l'été avec fugacité
J'avais faim, j'avais soif, de tant d'instants de grâce
L'humanité se déformait, tandis que s'enfuyait la foi
Mais un jour l'âme soulagée et le coeur libéré
Balayant au passage quelques points suturés
L'espérance renaît de ses cendres, troublante vérité
M'emportant au sillage, comme c'est bon de respirer
Oui je te croise enfin, s'accentuent les plaisirs divins
Dans cette quête d'absolu, ne lâches plus ma main
Je te sens, je te vis, je te suis à la trace
En ces jours souverains, la vie a refait surface
Sans autre jugement, j'ose imaginer demain
Loin de la tétanie, je me risque à la fantaisie
Je souris et je ris à l'appel du trop plein
J'inonde et j'abonde parce que j'ai retrouvé l'envie
Merci **FK**
๑ © By Celia ~ Janvier 2011 ๑
Voilà le miracle [Léonard Nimoy]
3 commentaires:
Heureux de voir que tu vas bien et que ton texte retrouve ses couleurs d'entemps.
De papillon tu es passée à chrysalide, et tu redeviens papillon. Retour parmi l'aquarelle de la vie. Sourire en arc en ciel.
Mes respects tite Celia.
Merci beaucoup pour ta fidélité et la qualité de tes messages.
Mes hommages du matin Mister A.
j'attends la suite de tes "aventures"...
mes respects miss C
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