17 janvier 2011

S'ouvrent les pétales


...

A bout de souffle, j'oubliais les écumes

J'avais perdu mes mots là où n'est besoin

Que d'effluve et de regards sans témoin

A bout de force, j'occultais l'amertume

J'avais perdu la lumière là où n'est besoin

Que de pénombre et de désirs assassins

J'avais peur, j'avais froid, de ce vide à côté de moi

La solitude se faisait rude, s'éloignait l'été avec fugacité

J'avais faim, j'avais soif, de tant d'instants de grâce

L'humanité se déformait, tandis que s'enfuyait la foi

Mais un jour l'âme soulagée et le coeur libéré

Balayant au passage quelques points suturés

L'espérance renaît de ses cendres, troublante vérité

M'emportant au sillage, comme c'est bon de respirer

Oui je te croise enfin, s'accentuent les plaisirs divins

Dans cette quête d'absolu, ne lâches plus ma main

Je te sens, je te vis, je te suis à la trace

En ces jours souverains, la vie a refait surface

Sans autre jugement, j'ose imaginer demain

Loin de la tétanie, je me risque à la fantaisie

Je souris et je ris à l'appel du trop plein

J'inonde et j'abonde parce que j'ai retrouvé l'envie

Merci **FK**

๑ © By Celia ~ Janvier 2011 ๑

Plus on partage, plus on possède.
Voilà le miracle [Léonard Nimoy]

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Heureux de voir que tu vas bien et que ton texte retrouve ses couleurs d'entemps.
De papillon tu es passée à chrysalide, et tu redeviens papillon. Retour parmi l'aquarelle de la vie. Sourire en arc en ciel.

Mes respects tite Celia.

Cεļίą a dit…

Merci beaucoup pour ta fidélité et la qualité de tes messages.

Mes hommages du matin Mister A.

Anonyme a dit…

j'attends la suite de tes "aventures"...
mes respects miss C