Un enfant devenu grand n'oublie jamais le regard de sa maman,
L'audace et les yeux du courage avec lesquels elle doit faire face.
A toi ma mère qui m'a donné au delà de la vie, tous mes repères, toute la lumière, à toi qui a guidé mes premiers pas, qui a supporté dans le silence chacune de mes souffrances, de mes errances, de mes défaillances, à toi qui a partagé mes joies, mes émois, mes combats et mes plus grands désarrois, à toi qui a su conquérir mon coeur, qui a porté mes peurs, qui a essuyé mes pleurs, à toi qui est restée fidèle, à la fois si forte et si fragile mais toujours tellement belle, à toi qui a fait tant de sacrifices pour le pire mais surtout le meilleur, à toi qui nous a tant et tout donné sans artifices, à nos moments complices ...
Jamais tes bras n'ont faillis, jamais ton amour n'a faiblit. Ainsi c'est dans une explosion de tendresse que j'ai grandie. Une enveloppe de gentillesse et de douceur au doux parfum de bonheur, une enveloppe indispensable et agréable qui s'est révélée apaisante pour ne pas dire rassurante.
Malgré les turbulences, tu as su te battre avec force, dignité et élégance. Tu m'as longuement accompagnée, infatigable, sur le sentier tortueux de mon rosier. Tu m'as soutenue de toute ta patience, tu m'as aidée de toute ta bonté. Tu m'as émue de ta pudeur, tu m'as touchée de ton incroyable générosité.
Tu as tout encaissé, tout bravé.
Tu a tenu la cadence avec courage et résistance.
Tu sais mes provocations, mes défauts, mes blessures,
Tu sais mon affection, toute l'admiration pour ce don de toi.
Tu sais comme j'aimerais te serrer dans mes bras,
Et te dire tout bas ...
J'espère enfin que tu sais tout le respect que tu m'inspires presque en secret.
Maman laisses moi te dire ...
Tu es le visage enchanteur, bienveillant et sage,
De nos jours sans nuages, de nos plaisirs, de nos marécages.
Tu es le pilier de mes contusions, des mes engouements, de mes déceptions.
Tu es surtout pour moi, le reflet délicat et gracieux,
De ce que tu as fais, dans ta vie, le mieux ...
Tes enfants.
Ce sont peut-être des choses qui ne se disent pas, qui ne s'écrivent pas ...
Mais aujourd'hui c'est bien à toi que je voulais rendre cet hommage !
Je t'aime et je suis très fière de toi, en ça j'ai beaucoup de chance.
3 commentaires:
Salut amie d’Outre-Atlantique et merci du partage. C’est tout à fait par hasard, au gré de mes explorations des blogs, que j’ai atterri ici.
Très beau ce texte sur la mère, dis donc. Bravo! Comme je suis philosophique, j'ajouterai qu'on n'oublie jamais la maman (tout comme un arbre pour croître a besoin de ses racines/origine).
NOTE. Mon blog parle de la connaissance de soi. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenue.
Ton commentaire m’a fait chaud au cœur, alors merci!
Il y a 2 choses que j’aime particulièrement: ÉCRIRE et DESSINER et ce, depuis la naissance (je dis parfois que je suis né avec un stylo dans une main et un pinceau dans l’autre) alors bien sûr que je maîtrise les mots! Sensibilité: c’est vrai, mais on peut dire ça de bcp de personnes (toi, par exemple si j’en juge par tes textes).
En parlant de dessin, c’est les contrastes que j’aime le plus: la luminosité, l’éclairage, les jeux d’ombre et de lumière. Il y a bcp de contrastes dans ton avatar: entre l’arrière-plan et le visage, entre le visage et les lèvres rouge, la tache de lumière sur le menton).
Célia est un nom espagnol, tu parles de tango et flamenco, et tu es abonnée à plusieurs blogs en espagnol: dis, tu vis en France, mais de quel pays es-tu?
deux sentiments me partagent pour ce magnifique texte que tu as écris, je dirais meme plus le plus bel hommage qu'on pourrait rendre à la plus belle femme du monde : c'est à dire sa MAMAN. Je trouve ce texte criant de beauté, et le rosier j'espère qu'il grandit et s'épanouit au rythme des saisons.
MOn deuxième sentiment est tout simplement de me taire et de relire ce doux présent.
chutttt
mes respects miss C
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